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    Mardi 19 Mars 2024, Yom Chelichi

238. Les Séli'hotes. Qu'est ce que c'est?
Posté par marcel le 25/08/2006 à 08:02:56
Pendant le mois de juillet durant la guerre les Rabbanim nous ont demandé de lire les psaumes 70/13/125/128.
Devons nous continuer à les lire ? D'autre part pour le mois qui commence chez les Séfaradim, il est d'usage de lire les Séli'hote. Je suis désolé de mon inculture mais pouvez vous me dire afin que je puisse les lire qu'est ce exactement. Je vous remercie d'avance de votre aide qui m'est très précieuse.

Réponse donnée par Rav Aharon Bieler le 10/08/2014 à 08:12:39
Bien qu'il n'y ait pas eu de demande expresse des Rabbanim on a arrêté de dire ces Téhilim en Israël.

Quand aux « Séli’hote », je vous rapporte ici une partie de l’introduction du livre du Rabbin Claude Brahami sur les « Séli’hote », dans la série « L ‘arme de a parole ». Livre dans lequel vous trouverez les « Séli’hote », leurs traductions et des commentaires.

Le mot « Séli’hote », pluriel de « Séli’ha » (pardon), désigne un ensemble de poésies dont l'idée principale est la sollicitation du "pardon" des fautes. Dans son sens large, le même mot sert de titre à un ensemble de prières récitées dans la troisième fraction de la nuit, ou dès l'aube, en guise de préparation à Roch Hachana et à Kippour. Un « Midrach » explique, en effet, que le Saint béni soit-il rend visite chaque nuit aux 18 mondes de son univers. Dans le troisième tiers de la nuit, il arrive dans notre monde ; il est donc plus près de nous ! En outre, c'est une période où l'esprit est calme, lucide, où le corps est au meilleur de sa forme.

Les « Séli’hote » sont introduites par une série de « Bakachote », supplications composées par Yéhouda Halévy, d'une élégie anonyme rappelant la destruction du Temple ('Al Hékhali) et des psaumes 126 (décrivant le retour des exilés à Sion), 17, 32, 50, 65, 85, 102, (dont les thèmes essentiels sont le repentir, la prière, la reconnaissance de ses fautes) et les psaumes 27, 103 et 104 (surtout usités dans le rite constantinois).

Commencent alors les « Séli’hote »proprement dites, avec le « Achré Yochvé Bétékha » précédé d'un Réchoute (poème d'ouverture) dû à la plume d'un certain Rabbi Moché.

La partie la plus importante des « Séli’hote », essentielle et obligatoire, est constituée par la déclamation répétée quatre fois, des treize attributs de Dieu, le fameux « Vaya'avor », avec tous les textes qui l'accompagnent, dont le « El Melekh Yochèv 'Al Kissé Ra’hamim ».
C'est D. lui-même qui, revêtu du Talite, montra à Moché Rabbénou l'ordre des prières :
quand Israël faute, voici ce qu'il faudra faire devant moi pour que je lui pardonne.
Ces quatres « Vaya'avor » sont insérés, comme sertis, dans de nombreuses compositions formées de poésies, de confessions, de louanges à Dieu, que l'on retrouvera, de façon plus développées, dans toutes les prières de Kippour. La « Néfilat Apaïm » conclut cette partie centrale.
Viennent ensuite (pour les Achkénazim), six textes, un pour chaque jour de la semaine, suivis de quelques supplications araméennes.

On termine par « Chomèr Israël », le Kaddich Titqabal, dans lequel on incorpore une sonnerie facultative du Chofar, et le psaume 130, suivi du Kaddich de l'orphelin.

Kol Touv
 
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