L’utilisation d’une brosse pour faire la vaisselle peut poser problème du fait que cela peut entrer dans le cadre de la Mélakka (travail interdit) de Sé’hita (essorer).

Certains Décisionnaires permettent son usage à condition de respecter les exigences suivantes : la brosse doit être constituée de poils synthétiques (nylon) suffisamment éloignés les uns des autres pour que l’espace qui les séparent soit nettement visibles à l’œil nu (1).

Le Chémirate Chabbate Kéhilkhéta (2) rapporte l’avis du Rav Chélomo Aeurbach Zal qui permet son utilisation pour les raisons suivantes : « Tout objet qui dans un milieux aqueux n’absorbe pas et dont le volume ne varie pas, et qui par ailleurs est composé de poils distinctement séparés ne pose pas de problème d’essorage ».

Toutefois, il est rapporté dans le livre Or’hote Chabbate (3) que dans les faits, le Rav Aeurbach n’a jamais permis explicitement l’utilisation d’une telle brosse, car il est en réalité difficile de définir et d’évaluer précisément certaines des conditions exigées.
Ainsi, évaluer l’espace entre les poils serait laissé à l’appréciation de chacun, ce qui est problématique.

Par ailleurs, d’autres Décisionnaires interdisent l’usage d’une telle brosse car ils pensent que subsiste le problème d’essorage (4).