Nos Sages nous rapportent dans la Guémara (1) que l’on doit agiter le «Loulav» (c’est à dire les quatre espèces) dans les quatre directions afin de contrecarrer les mauvais vents, vers le haut et vers le bas, afin de s’opposer aux rosées nocives.
Cela n’a donc aucun rapport avec la situation de celui qui fait les « Na’anou’im » (agitation du « Loulav » dans les six directions) par rapport à Jérusalem. Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, on ne fera cette Mitsva qu’en considérant les directions réelles des quatre point cardinaux, le haut et le bas, et rien d’autre.
D’après le Choul’hane Aroukh (2), on agitera d’abord dans les quatre directions (est, sud, ouest, nord), puis vers le haut et vers le bas. C’est l’ordre qui est suivi par les Achkénazim (3)
Par contre la plupart des Séfaradim (Minhag Yérouchalmi et nord africain entre autre), suivent l’ordre préconisé par le Ari Zal. Soit : Sud, nord, est, haut, bas, ouest.
A noter que dans tous les cas on évoluera en tournant sur sa droite (dans le sens des aiguilles d’une montre). (4)
Kol Touv
1) Soukka 38a
2) Ora’h ‘Haïm chap.651 par.9 et 10
3) Michna Béroura chap. 651 alinéa 47 ; Kitsour Choul’hane Aroukh (Rav Ganzfried) chap. 137 par 4
4) Choul’hane Aroukh Ora’h ‘Haïm chap.651 par.10 et voir Michna Béroura chap. 651 alinéa 47
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