En principe, de la paye qui vous est remise par le collel, vous êtes tenus de prélever le "ma'asser" (dime), au même titre que tout autre gain d'argent (1).
Par contre, si la somme que vous percevez ne suffit pas à couvrir les besoins élémentaires de votre ménage, vous en serrez exempt. Ainsi nous trouvons dans le Rama (2), que subvenir à ses besoins propres, précède le devoir de "tsédaka", qui est la subvention aux besoins d'autrui.
Kol Touv
1) ainsi est-il rapporté au nom du Rav Ch.Z. Auerbach Zatsal.
2) Yoré Déa 251, 3.
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