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    Samedi 30 Mars 2024, Yom Chabbate

566. Analyse de sang pour un diabétique le Chabbate
Posté par hannoun le 12/12/2007 à 01:00:20
Chalom,
Je suis diabétique comme beaucoups d'autres personnes.
J'ai reçu un appareil pour mesurer le taux de diabète. C'est un stylo muni d'une aiguille que l'on se pique sur le bout du doigt pour faire saigner afin de recolter une goute de sang pour faire la mesure.

Mais je me pose la question suivante est -il permis ou non de se piquer le Chabbate?
Merci d'avance pour votre réponse
kol tov

Réponse donnée par Rav Aharon Bieler le 25/12/2007 à 22:33:01
Il est évident que l’utilisation de cet appareil oblige d’enfreindre un certain nombre d’interdictions le Chabbate, telles que de se faire saigner (interdit par la Tora) ou d’utiliser un appareil électrique.

Ce genre d’examen ne sera donc permis qu’en cas de Sakanate Néfachote, c’est à dire dans le cas où la vie du malade serait mise en danger par une absence de contrôle systématique et régulière.
Dans ce cas, l’examen sera autorisé même si cette mise en danger n’est pas certaine, mais simplement possible.

La éventualité de pratiquer cet examen dépendra donc de l’état du malade et par conséquent des prescriptions du médecin.

Ainsi, une personne dont le diabète est faible et ne met pas sa vie en danger, et qui par conséquent ne nécessite pas une surveillance constante (mais simplement des contrôles espacés), ne pourra pas se servir de cet appareil le Chabbate.

Même une personne soufrant d’un diabète qui le met en danger, à qui l’on a prescrit ce type d’observation médicale plusieurs fois par semaine, mais pas systématiquement chaque jour, devra sauter le Chabbate.

Toutefois, si l’autorité médicale, pour une raison précise (par exemple pour établir des courbes d’évolution du taux de glycémie), a fixé à l’avance un calendrier d’examens et que l’un d’entre eux tombe le Chabbate, on pourra le faire le Chabbate. (1).
De même si le médecin a prescrit pour une quelconque raison, un ou plusieurs examens quotidiens.

A plus forte raison, ce sera permis pour un patient qui est traité à l’insuline ou qui se l’injecte lui même plusieurs fois par jour, et qui a l’obligation de contrôler le taux de glycémie afin de déterminer la dose d’insuline à injecter (2).

Dans les cas de permissions, le patient s’efforcera d’allumer l’appareil d’une façon inhabituelle (Béchimouï), avec le dos de la main, par exemple (3).

Kol Touv Et Réfoua Chélama


1) Chémirate Chabbate Kéhilkhéta tome 1 chap.40 par.28
2) Nichmate Avraham tome 5 page 225 alinéa 124 au nom du Rav Chélomo Auerbach
3) Idem
 
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