La judaïté est un état immuable, irrévocable. Quiconque est né juif le restera, même s’il venait à fauter, à se détourner du chemin de la religion de ses ancêtres - Af ‘Al Pi Ché’hata, Israël Hou (1).
Plus encore, s’il avait commis le sacrilège de renier son judaïsme et de se convertir à une autre religion, il sera néanmoins toujours considéré comme juif (2).
Ceci sera valable pareillement pour des enfants nés juifs, mais élevés sans religion, ou même élevés dans une autre religion. Le retour et la Téchouva sont toujours possibles.
La judaïté reste irrévocable, au point que même un converti au judaïsme qui aurait rejeté notre sainte Tora et sa pratique, en retournant à sa croyance ou à sa religion d’origine, sera malgré tout considéré comme juif (3).
Nos Sages ont néanmoins conférés aux apostats le statut de non juifs, au niveau de certaines lois (4).
Kol Touv
1) Sanhédrine 44a
2) Voir le Rachi, Yébamote 16a intitulé Véto’im, le Némouké Yossèf, Yébamote 4b (des pages du Rif), le Mordékhi, Yébamote chap. 28, le Choute Maharik, chap. 85. Voir encore le Choul’hane ‘Aroukh et le Rama, Evèn Ha’ézèr chap.157 par. 4
3) Yébamote 47b et Rachi ad. loc. intitulé Déi ; Choul’hane Aroukh, Yoré Dé’a chap. 268 par. 2
4) Gittine 44a, Avoda Zara 26b et Tossafote intitulé Ani. Voir le Choul’hane ‘Aroukh, Yoré Dé’a chap. 2 par. 5. voir encore le Choute Har Tsvi, Yoré Dé’a chap. 107
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