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    Vendredi 29 Mars 2024, Yom Chichi

446. Prier seul
Posté par JEREMIE le 04/07/2007 à 00:47:24
Chalom kvod harav,

Est-ce que la Téfila Béetsibour (en publique) est obligatoire ou est-ce seulement "mieux"?

Merci de votre réponse.

Réponse donnée par Rav Meir Cahn le 17/07/2007 à 17:19:08
La Guémara (1) s’interroge sûr une apparente contradiction entre deux versets. Il est dit d’une part : « D. est [proche de nous] à chaque fois que nous l’invoquons », laissant entendre que nos prières seront toujours agréées, quelques puissent être les circonstances ou l’occurrence dans lesquelles elles seront récitées. Alors qu’un second verset nous enjoint à « Invoquer D. lorsqu’Il est proche », laissant sous entendre que D. n’ exaucera nos prières que lorsqu’elles seront faites dans des conditions appropriées. Et la Guémara répond : « Il s’agit des prières lues en public ». Ce sera la force des prières conjointes, qui en favorisera la portée.

De ce texte, nous apprenons l’importance des prières récitées en présence d’un quorum de dix personnes, appelées les « prières en public » (Téfila Bétsibour).

Le Choul’hane ‘Aroukh (2) stipule de cette Halakha en ces termes : « Tout homme doit s’efforcer de réciter ses prières à la synagogue, avec l’assemblée ».

En dépit du vocable « s’efforcer », Rabbi Moché Feinstein Zatsal (3) explique qu’il ne peut en être déduit que la Téfila Bétsibour ne représente qu’une recommandation, au caractère purement optionnel. Au contraire, le fait de prier en public relève d’une véritable obligation. Cette expression du Choul’hane ‘Aroukh vient simplement souligner que seule, la présence d’une difficulté particulière pourra dispenser l’effort de se rendre à la synagogue. Mais cette dérogation restera exceptionnelle, et ne s’appliquera qu’en présence d’un cas de force majeure. Nous devrons, en toutes autres circonstances, fournir tous les efforts nécessaires, afin de faire nos prières dans le cadre d’un Minyane.


Pour conclure, citons les paroles du Choul’hane ‘Aroukh Harav (4) : « La prière dite en public… est plus importante qu’une Mitsva de la Tora, car on y sanctifie le Nom de D. en public »


1) Yébamote 49b
2) Ora’h ‘Haïm chap. 90 par. 9
3) Iguérote Moché Ora’h ‘Haïm tome 2 chap. 27
4) Ora’h ‘Haïm 90 par. 17
 
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