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    Jeudi 28 Mars 2024, Yom 'Hamichi

426. Doit on servir le pain en priorité à sa femme ou à ses parents ?
Posté par levy le 06/06/2007 à 21:20:51
Si un homme marié invite ses parents. Doit-il, après avoir lui même mangé du pain de Motsi en donner d'abord à sa femme ou à ses parents?

Réponse donnée par Rav Aharon Bieler le 03/11/2020 à 16:59:24
Le Rav ‘Haïm Vital, rapporte dans son « Cha’ar Hakavanote » les paroles du Ari Zal à propos d’une Sé’ouda (repas) de Chabbate ou de Yom Tov : « le Ba’al Habaïte » (le maître de maison) rompra le pain et se servira en premier. Ensuite il servira sa femme puis il distribuera le pain aux autres personnes présentes (1).
On déduit de cela que même si une personnalité importante se trouvait à table à ce moment là, le mari donnerait en priorité à sa femme. Il semble qu’il en soit de même dans le cas où ses parents seraient présents.

D’ailleurs le Minhag est effectivement de donner en priorité à sa femme le Chabbate ou le Yom Tov.

Bien que le fils soit dans l’obligation d’honorer ses parents (Kiboud Av Vaèm), puisque l’habitude (d’après la Kabbala) est de donner en premier lieu à sa femme, il est probable que les parents comprendront qu’il se comporte selon Minhag répandu, et ne lui en tiendront pas rigueur.
Toutefois, il serait malgré tout préférable de demander au préalable à ses parents, la permission de procéder ainsi.

Une autre solution consisterait à servir sa femme et ses parents en même temps (2).

Tout ceci concerne le Chabbate et le Yom Tov où il existe d’après la Kabbala une raison particulière de ne pas faire une séparation entre un homme et sa femme.

Si un jour normal, se trouvent réunis au cours d’un même repas le mari, sa femme et ses parents, il donnera en priorité à ses parents. Où alors il demandera la permission à ses parents de servir sa femme en premier.

Kol Touv


1) Il y précise que le premier morceau qu’il va consommer correspond à la lettre « Youd » du nom d’Hachèm (Chèm Hava-ya). Le morceau suivant qu’il remet à sa femme correspond lui, à la lettre « Youd » du nom « Adnoute » de Hachèm. Il pensera à ce moment que les deux Noms de D. (Chèm Hava-ya et Adnoute) se réunissent en entrelaçant leurs lettres. Les paroles du Ari Zal sont ramenées en tant que Halakha par le Kaf Ha’haïm Paladji chap. 36 par. 48 et par le Kaf Ha’haïm Sofèr chap. 262 alinéa 2.
2) Voir à ce propos le Yalkoute Yossèf Hilkhote Av Vaèm tome 1 page 359, qui rapporte que le Rav Chémouèl Zalmane Auerbach avait l’habitude le Chabbate de donner en même temps à sa femme et à sa belle mère.
 
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