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    Vendredi 29 Mars 2024, Yom Chichi

322. Prendre le deuil pour sa grand mère
Posté par haim le 17/12/2006 à 13:58:13
Bonjour,

Je viens d'enterrer ma grand mère paternelle, je voudrai savoir si un certain deuil s'applique à moi et avec quelles Halakhote (par exemple Sé'ouda entre amis). Notez que je viens de terminer mon année de deuil de mon père.
Merci

Réponse donnée par Rav Aharon Bieler le 18/12/2006 à 22:39:01
Tout juif : homme, femme, Cohen, Lévi à l’obligation de prendre le deuil après le décès de l'un de ses parents (1). Un enfant de moins de treize ans ou une jeune fille de moins de douze ans ne le prendra pas (2). Toutefois, dans un but éducatif, on leur imposera un deuil partiel (3).

On a l’obligation de prendre le deuil pour sept personnes proches (4)
• Son père ou sa mère
• Son fils ou sa fille, né à terme (même s'il décède le premier jour de vie) ou prématuré, âgé de plus de trente jours après sa naissance (suivant le calendrier hébraïque), même s'il décède le 31e jour avant l'heure où il a été mis au monde, qui correspondrait à une période inférieure à 30 fois 24 heures (5)
• Son frère paternel ou maternel
• Sa soeur paternelle ou maternelle mariée ou jeune fille
• Son épouse (légitime) ou son mari

Par ailleurs, le Choul'hane Aroukh préconise d'observer un deuil partiel après le décès d'un autre membre de sa famille comme son beau-père, sa belle-mère, son beau-frère, sa belle-soeur, son grand-père, sa grand-mère.

L’observation de ce deuil n’a de sens qu'en présence du parent véritablement en deuil comme le fils, le frère, etc. car c’est par compassion pour l’affligé que l’on observe ce deuil.
Après le décès de son beau-père ou belle-mère, un homme devrait l’observer, même en l'absence de sa femme (6). Aucun deuil ne sera observé après le décès de sa bru.

Ce deuil ne doit théoriquement être observé que la première semaine jusqu'au Chabbate. Le parent ne se lavera pas à l'eau chaude, ne sera pas convié à un festin ou une réjouissance.

Il faut noter que l'application pratique de cette loi est sujette à différentes coutumes. Quelques communautés l'observaient, d'autres pas, car l'affligé ne tient pas rigueur des honneurs qui lui seraient dus.

L’avis du Rama est que de nos jours on ne l’applique plus (7).
Telle est en effet la coutume de nos jours. On n’observe le deuil que pour les sept parents proche cités plus haut et uniquement pour eux. (8)

Kol touv


1) Guéchèr Ha’haïm 19/3
2) Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé’a chap. 396 par. 3
3) Tour Yoré Dé’a chap. 396 par. 3
4) Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé’a chap. 374 par. 4,8
5) Choute Rav Péalim tome 1 chap.50
6) Choul’hane ‘Aroukh Yoré Dé’a chap. 374 par. 6
7) Rama Yoré Dé’a chap. 374 par. 6 et Chakh sur place
8) Choul’hane Gavoa chap.374 par. 17 ; Choute Yabia Omèr tome 4 Yoré Dé’a chap.35 par.9 ; Choute Divré Yatsiv Yoré Dé’a chap.233.
 
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