La consommation d’un apéritif est considérée comme faisant partie du repas qui le suit, car il est généralement destiné à « ouvrir » l’appétit.
Ainsi et à condition que le repas suive rapidement l’apéritif, il n’y aura pas à réciter la « Bérakha A'harona » (bénédiction après la consommation), car le
« Birkate Hamazone » (bénédiction après le repas) s’appliquera également à l’apéritif (1).
Il est néanmoins conseillé de limiter la dite consommation à moins du volume de « révi'ite » (86cc.ou 150cc. selon les avis), car cette Halakha est sujette à une "ma'hloket ha'poskim" (divergence d’avis) (2).
Par contre si l’apéritif n'est pas consommé pour ouvrir l'appétit, mais pour une raison autre, il faudra réciter la « Bérakha a'harona » (3).
Kol Touv
1) voir Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘haim 174, Michnah bérourah 25 et Biour halakhah–"véafilou"
2) Ora'h 'haim 176, Cha'ar Ha'tsyoun 9
3) Ora'h 'haim 177-2; Biour halakhah « téounim »; Igrot Moché Ora’h ‘haim Vol. 3, 33 et Or Létsiyone chap.12, 7
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