Si le garçon a plus de neuf ans, la jeune fille qui le garde (baby-sitter), et qui est seule avec lui dans la maison, est effectivement en situation de « I’houd » (1).
La manière de l’éviter sera la même que pour toute autre situation de « I’houd » : « péta’h patoua’h lirchout harabim » (2), ou porte ouverte sur le domaine publique, et selon les conditions propres à ce « hétter » (permission) (3). Ce dernier comprend aussi la présence d’une fenêtre donnant sur le domaine publique, et permettant la contemplation de tout ce qui se passe à l’intérieur (4).
La nomination d’un ou de plusieurs « chomer » (gardien), sera également valable. (Leur tache consistera à rendre visite dans la maison, sans limitation et sans avoir à s’annoncer) (5).
Kol Touv
1) Choul’hane ‘Aroukh, Even Ha’ézer 22, 11.
2) id. 9.
3) Pit’hé Techouva ad. loc., 8, 9 et 10; ‘Ezer Mékoudach ad. loc. 9; ‘Hokhmat Adam 126,7.
4) Noda’ Byehouda Kama, Even Ha’ézer 71.
5) Choul’han ‘Aroukh ad. loc., 5, 6, 7, et 8; ‘Hokhmat Adam 126, 5 ; ‘Hatam Sofer tome 2, 96; ‘Ezer Mékoudach ad. loc., 5.
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