Tous les Achkénazim, sans exception prononcent Boré péri HagAfèn (ou plutôt HagOfèn). Ils appliquent, en effet la règle du « Sof Passouk » (fin de verset), dans la construction d’une Bérakha » (bénédiction).
Cela consiste à remplacer le « Ségol » (son É) par un « Kamats » (son A pour les Séfaradim et son O pour les Achkénazim) dans un mot, lorsque celui arrive en fin de verset.
Nous en avons de nombreux exemple dans la Tora, entre autre dans le verset : « Va’hamorim é’had véchichim Alèf » (Parachate Mattote 31/34).
On retrouve cette règle dans les « Birkote Hacha’har » (bénédictions du matin) avec la Bénédiction :
« Chélo ‘assani ‘Avèd » (qui ne m’a pas fait esclave), au lieu de ‘Évèd (esclave, qui s’écrit normalement avec un « Ségol »).
Quand au Séfaradim ils considèrent qu’on ne doit pas changer le mot « Guéfèn » tel qu’il apparaît dans le verset : « Érèts ‘Hita Ousséora Véguéfèn, Outéna Vérimone, Érèts Zét Chémèn Oudvach » (Parachate ‘Ékèv 8/8), verset qui cite les sept fruits par lesquels est louée la terre d’Israël.
Kol Touv
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