La pratique à laquelle vous faites allusion n’a aucun rapport avec des pratiques idolâtres (‘Avoda Zara). Elle a pour but de protéger l’enfant (voire même un adulte) de forces malfaisantes (Mazikim) qui pourraient se coller à lui dans certaines occasions particulières.
Elle rapportée à plusieurs endroit dans la Halakha :
a) Ainsi, certains ont le « Minhag », la veille de la Mila d’un enfant, de mettre sous son oreiller le livre « No’am Élimélèkh » pour le protéger de toute atteinte ou maladie, ainsi qu’il est rapporté dans le Choute Béér Moché. (1) Il précise par ailleurs, que c’est un bon Minhag et qu’il n’y a là aucun interdit.
b) Lorsqu’une femme s’est trempée au « Mikvé » alors que son mari n’est pas dans la ville, elle ne devra pas dormir seule tant que son mari n’est pas rentré.
En effet, nos Sages nous enseignent, qu’une femme dans cette situation, est en danger tant qu’elle n’a pas retrouvé son mari.
Elle devra donc dormir avec une autre femme ou avec un bébé ou bien avec un couteau sous son oreiller. (2)
Kol Touv
1) Tome 3 chap. 177.
2) Chévèt Halévi dans le résumé chap.197 Halakha 2 ; Taharate Habaïte (katsar) tome 2 chap. 14 Halakha 3 ; Avné Choham tome 2 chap. 197 par. 2.
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