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    Vendredi 29 Mars 2024, Yom Chichi

150. Quel comportement avoir pendant le Kaddich et la Kédoucha?
Posté par WDavid le 08/06/2006 à 17:09:35
Bonjour,

Qu'elles sont les limites pour repondre (et se taire) à une Kedoucha ou à un Kaddich?
Par exemple : Si j'entend un Kaddich venant d'une synagogue, et je suis dans la rue et je passe devant, ai-je l'obligation de repondre ou de me taire?
Si un office a lieu dans un Bèt Hamidrach, et que nous sommes en pleine étude, Comment doit-on reagir à La Kedoucha/Kaddich ? A-t-on le droit de continuer à étudier pendant la répétition de la 'Amida ?

Merci.

Réponse donnée par Rav Aharon Bieler le 12/06/2006 à 22:01:34
Celui qui arrive à la synagogue au moment où l’assemblée répond à la Kédoucha, même s’il rentre au milieu de la Kédoucha, a l’obligation de répondre avec l’assemblée. (1)

Cette obligation demeure même s’il a déjà prié et qu’il est quitte de la prière en question, car on ne doit pas, s’exclure de la communauté au moment ou celle-ci sanctifie le nom de D. (2)
De la même manière, si l’on étudie dans la synagogue, au moment de la Kédoucha, on doit s’arrêter et répondre. (3)

C’est une Mitsva, mais pas une obligation (d’après la majorité des décisionnaires) de répondre à la Kédoucha que l’on entendrai en passant dans la rue. (4)

Pendant la répétition de la ‘Amida, il est strictement interdit de parler. (5) Il est même interdit d’étudier la Tora. (6)
Toutefois, si l’on ne prie pas avec ce Minyane, il sera permis d’étudier pendant la répétition de la ‘Amida. (7)
Par contre pendant la Kédoucha et le Kaddich, ce sera interdit. On devra cesser d’étudier et répondre. (8)
Il est interdit de parler et même de penser à des Divré Tora pendant le Kaddich. (9)

Kol Touv


1) Choul’hane ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm chap. 65 et Michna Béroura alinéa 9 ; voir aussi Choute Rivévote Ephraïm tome 1 chap. 90 qui rapporte au nom de Rav ‘Haïm Kanievski qu’il répondra à partir de la ou se trouve le « Tsibour ».
2) Le Rama Ora’h ‘Haïm 125-2 ; Iguérote Moché Ora’h ‘Haïm tome 3 chap.89
3) Résonnement à fortiori sur le Pit’hé Téchouva qui pense que dans la même situation on doit répondre amen aux Bérakhote ; Choute Divré David Chap. 41 (ramené dans le Pit’hé Téchouva cité précédemment qui impose de se lever et de répondre) ; résonnement à fortiori sur le Iguérote Moché (idem) qui impose de répondre aux 13 attributs de miséricorde.
4) Choute Rivévote Ephraïm tome 1-89 au nom du Rav Elyachiv selon lequel un homme n’est obligé de répondre que dans le « Minyane » ou il prie ; Michna Béroura chap. 124 alinéa 3 ; Rav Chlomo Zalmane Auerbach qui le déduit du Choul’hane ‘Aroukh 55-20 selon lequel même celui qui ne se trouve pas avec ceux qui prient, « peut » répondre. On voit de là que ce n’est pas une obligation. Toutefois, il faut tenir compte de l’avis du ‘Hazone Ich rapporté par le Rav Kaniévski qui oblige à répondre à la Kédoucha même si l’on se trouve dans la rue.
5) Choul’hane ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 124-7 ; voir là bas et dans Michna Béroura alinéa 27, la gravité exceptionnelle de la faute.
6) Kaf Ha’haïm chap. 124 alinéa 16 et Michna Béroura chap. 124 alinéa 17
7) Michna Béroura chap. 9 alinéa 58.
8) Michna Béroura idem. ; Voir Kaf Ha’haïm 124-16 qui interdit de parler même si l’on a déjà fini de prier.
9) Choul’hane ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm chap. 56 par. 1 et Michna Béroura alinéa 1.
 
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