La Tora elle-même nous fait part de l’importance qu’a l’histoire de notre peuple, en nous conseillant : « Rappelle-toi des jours du monde, comprenez les années de chaque génération ; demande à ton père afin qu’il te raconte et à tes Sages pour qu’ils te disent » (1)
Selon Rachi, qui se base sur le Sifri (Midrash sur Dévarim), il faut se rappeler les mauvaises conduites des générations d’antan ; et qui sera là pour te les rappeler ? Les prophètes et les Sages.
En vérité, tout le cantique de « Haazinou » est justement une preuve irréfutable que toute l’histoire a été programmée dès la création du monde par D. Et de nos jours, après des millénaires, nous retrouvons, à travers les versets de ce Cantique, toutes les péripéties que notre peuple a traversées durant toutes ces années.
Mais quel est donc le but de cette étude de notre histoire ? De ne pas retomber dans les mêmes erreurs qu’ont faites nos ancêtres !
Néanmoins, durant toutes ces générations, que l’on soit en Terre d’Israël ou en Diaspora, la transmission de la Tora s’est faite, certaines fois dans des conditions très difficiles. Le résultat, on le voit clairement aujourd’hui, l’esprit de la Tora a survécu, même quand les corps ont été persécutés, et cela constitue un enseignement capital pour nous.
(Il existe aussi une Histoire de la Halakha, qui relève d’une recherche très pointilleuse, afin de déterminer comment la Halakha s’est transmise et a évolué dans les différents centres d’étude depuis la destruction du Temple – voir le monumental livre « Dorote Harichonim », du Rav Its’hak Halévi 1848-1914).
On peut en conclure que l’histoire de notre peuple est donc un moyen de saisir l’importance de l’accomplissement et de la transmission de la Tora, qui elle, en est le but suprême !
Kol Touv
1) Devarim chap. 32, verset 7
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